Dimanche 26 juillet: l'ascension du Mont, l'assaut du plateau !
Dimanche 26:
Aujourd'hui, bien décidés à en découdre, le sommeil bien recalé (a l'exception de Thomas qui joue avec nos nerfs le soir), nous chaussons les crampons en vue de l'ascension du Mont-Royal, colline surplombant le joli parc Maisonneuve et la ville de Montreal.
Pour atteindre le camp de base, un court voyage dans le métro québécois. Difficile de se perdre, il ne compte que quelques lignes et notre trajet est direct.
Un bon quart d'heure de marche sur l'avenue Mont-Royal pour rejoindre le pied de la colline. Donald est du voyage...
L'ascension demarre. C'est très dur. Noe est proche de l'abandon, on sort le porte-bébé en dernier recours. Anouck prend la tête, Gilles prend un rallongis sans escalier, poussette Theophillienne oblige.
Ca y est, nous touchons au but !
La vue est superbe, la skyline de Montreal sous nos yeux ébahis.
La visite du chalet, bâtiment historique situe sur le haut du mont, permet de soulager les vessies.
Redescente vers le plancher des caribous. En chemin, nous croisons un policier tatoué à cheval qui impressionne beaucoup Noe, et un troupeau d'ecureuils en goguette en quête de cacahuètes. Les enfants sont aux anges, difficile d'atteindre le bus qui nous mènera au plateau.
Il est temps de déjeuner (tu parles il est 15h passés, les enfants commencent à manger leurs doigts). Nous trouvons enfin le restaurant dont Gilles rêve depuis 9 mois: une sandwicherie hébraïque, véritable institution montrealaise dont l'histoire a même inspiré une comédie musicale au Quebec.
Quelques kilomètres de queue plus tard, nous savourons enfin nos fameux sandwichs à la viande fumée, assortis de cornichons pickles. Le tout assis à une halte piétonnière, sorte d'abribus sans bus destiné aux piétons fatigués que nous sommes.
Puis ballade dans le quartier du plateau, LE quartier branché-et francais (non ce n'est pas un pleonasme!) de Montreal. De jolies petites maisons, des voitures américaines...
Dans un dernier élan, et dans un irrésistible accès de ferveur mystique, nous reprenons le métro pour saleur Jésus a Notre-Dame. La basilique est la, splendide, mais ses portes resteront closes encore ce jour. Jésus ne travaille pas le dimanche apres 18h. Anne-Sophie est proche de la crise de foi...
Depitees, elle décide de se rendre en compagnie de Marie au Marché Jean Talon qui nous avait paru accueillant la veille. Las!
Il est quasi désert. Nous nous rabattons sur un Resto mexicain que nous raflons en tacos, et un supermarché climatisé que nous raflons en lait et sopalin. Nous sommes fatiguées...
La journée fut longue, mais riche en émotions.
Arriverons nous a déjouer les pièges de la logistique des vacances en tribu sans verser dans le drame ?
Vous le découvrirez demain !